« Le monde est sourd parce qu'il n'arrête pas de parler à tort et à travers. On ne peut pas à la fois parler et écouter. L'écriture accomplit cette magie. Tandis qu'on peut parler sur l'autre, l'un cherchant à couvrir la voix de son interlocuteur, lire l'autre est un échange équilibré qui suppose le respect, l'attente de l'expression jusqu'à sa fin. »
Sylvie Salzmann compose une ode au silence, qui occupe une place essentielle dans son existence. Par touches légères et délicates, elle saisit des instantanés de son vécu et décortique leur signification. Cultivant un goût prononcé du détail, de menus événements prennent à ses yeux une dimension particulière. Ses réflexions pertinentes mettent ainsi en lumière les ressorts cachés d'activités silencieuses telles que la lecture, l'écriture, le deuil, le sommeil, ou encore la marche. Sensible au monde qui l'entoure, elle nous engage à dresser l'oreille, à garder nos sens en éveil, pour savourer chaque instant. L'ouvrage est souvent ludique, égrenant les traits d'esprit et les jeux de mots, s'amusant des possibilités offertes par le langage.
https://www.societedesecrivains.com/les-confessions-du-silence.html/
« J'avais entendu prononcer un nom dont la musique m'avait plu et je m'étais dit qu'un jour, j'irais au Canada et je trouverais la personne qui le portait. Un rêve aussi fou qu'un rêve d'enfant, une promesse à moi-même, un kit de survie, une autre solitude sur une autre barricade, sans doute, mais s'accrocher à un rêve, c'est fixer un point sur l'horizon: cela permet de garder l'équilibre, d'avancer, voire un jour, de traverser l'Atlantique.»
http://www.edilivre.com/l-incroyable-histoire-de-la-wyspa-milsztajn-20d4ae156e.html
« Les mots, savent de nous des choses que nous
ignorons d’eux » disait René Char.
Expression de nos douleurs, de nos amours, de nos déceptions, de nos joies, on les
retourne dans la bouche avec délectation ou avec rage et il arrive qu’ils nous entraînent dans de jolis contes légers et colorés, quand ils se mettent à voleter comme des pétales de coquelicot
soulevés par une brise printanière ou par la course effrénée de deux enfants qui se poursuivent pour arriver avant l’autre au goûter.
En ouvrant La Malle
à ma tante,
on trouve des mots dont les définitions sont des jeux de sons et d’émotions qui tour à tour étonnent, dérangent, troublent et font sourire.
http://www.edilivre.com/la-malle-a-ma-tante-20bd4fe998.html#.VC0O4Wd_uSp
Les années vingt, dans un petit village perdu au cœur de la Suisse. La veuve d'un grand industriel et sa nièce viennent passer les vacances dans le chalet des époux de la Courtelière. Là, elles rencontrent un jeune journaliste venu couvrir la compétition de ski à laquelle participe le champion Pierre Constant, connu pour être revenu de la Grande Guerre défiguré et amnésique. Le meurtre du maître des lieux, Charlemise de la Courtelière, va bouleverser le planning de chacun. Un trou dans la gorge, pas la moindre goutte de sang… Rejoint par la police, le trio va mener l’enquête sur cette mort étrange…
Le charme du début du siècle, de la haute société et des paysages enneigés mêlé à l’horreur de la Première Guerre mondiale, voilà le cocktail délicieusement atmosphérique que nous invite à déguster Mimosa Asomim. Teinté de romance et d’humour discret, un huis clos conduit dans les règles de l’art, pour une enquête fouillée et efficace.